Parler la langue de sa mère
Tobi Mitchell. Cynthia Lazore. Cheavie William
20 Octobre 2011
Akwesasne
« Je me trouve chanceuse, ma mère m’a appris la langue. »
Cynthia Lazore, Cheavie William, Mohawk
Il aura fallu peu de temps, quelques décennies seulement, pour que plusieurs langues autochtones perdent de leur vitalité. Les mesures assimilatrices, l’épisode des pensionnats, les métissages, l’urbanisation, entre autres, ont limité l’usage et la transmission de cet élément fondamental de la culture des Premiers Peuples. Mais la situation peut être changée. De plus en plus de communautés y consacrent des énergies à la hauteur du défi : cours pour adultes, animation auprès des jeunes, apprentissage intensif dans les écoles d’immersion. Fragile, la langue est une richesse qu’il convient de partager avec le plus grand nombre, pour mieux la préserver.