Le respect des ancêtres

La terre parle

Shana G. St-Onge. Utshekatakuss Vollant Blacksmith
20 Septembre 2017
Uashat mak Mani-Utenam

Shana G. St-Onge aime l’archéologie. Elle effectue des fouilles près du Vieux-Poste, lieu traditionnel d’échanges entre les Autochtones et les Blancs. Comme elle l’a appris, elle a délimité un carré de terrain. Avec son petit balai, elle enlève finement des couches de sol, comme autant de couches d’histoire. Elle note ses découvertes dans un cahier : du quartz, des perles, des morceaux de pipe, de la pierre à fusil, des clous forgés… Shana adore ce qu’elle fait. Elle n’a rien à prouver. La terre parle.

Transcription

Dans une petite éclaircie au milieu des arbres, des conifères pour la plupart, le sol est découpé de façon géométrique. Des pieux de bois soutiennent des cordes tendues. Quelques rubans orange sont fixés aux cordes ou au sol. Les rayons de soleil passent à travers les branches. Une jeune femme est agenouillée sur le sol. Elle prend des notes dans un cahier posé sur un sac bleu. Autour d’elle, une paire de gants, un petit balai et un porte-poussière jonchent le sol. À ses côtés, un jeune homme est assis par terre. Il gratte le sol avec une petite pelle, regarde la terre dans ses mains avec attention et la dépose dans un seau. Les deux discutent.

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